Bangladesh, les camps Rohingyas
Bangladesh, les camps Rohingyas
En mars 2018, je me suis rendue pour la première fois au Bangladesh afin d’y réaliser un sujet sur les femmes enceintes victimes de viols ; 7 mois donc, après que plus de 700 000 Rohingyas soient arrivés dans les camps de Cox’s bazar pour fuir les exactions de masse commises par l’armée birmane et les milices bouddhistes. A ce moment-là, je découvre un pays dans un pays, des abris fait de bâches et de bambous à perte de vue, mais aussi une population endeuillées et traumatisées.
En octobre 2019, je reviens une nouvelle fois à Cox’s bazar, après l’obtention complexe d’un visa et de nombreuses autorisations ; l’accès aux camps se faisant de plus en plus difficile. J’y observe alors des camps plus verdoyants, les dunes ensablées ont fait place à des allées pavées. Les choses semblent plus organisées mais pour autant cet endroit est devenu, en deux ans, une poudrière. Les Rohingyas sont menacés d’être envoyé sur une île submersible ; ils sont également victimes de traite humaine. La zone dans laquelle se trouvent les camps est ainsi devenue lieu de tous les trafics.
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