Photographe indépendante depuis 2016 : après une maîtrise de photographie et art contemporain à l’Université Paris 8, je me tourne vers une photographie plus documentaire.

En février 2016, je débute avec un premier travail au long cours en Ukraine traitant des conséquences du conflit sur la population civile, notamment sur les jeunes. Ce projet donne naissance à un livre, Not Bad, édité aux éditions Stupid competitions ainsi qu’à des expositions intitulées « Adolescence dans le Donbass » et « Les abandonnées du Donbass » présentées en novembre 2017 et juin 2019 au Centre du photoreportage Géopolis, à Bruxelles.

En décembre 2020, mon film photographique « Viol(ence) » qui traite de la bataille judiciaire à laquelle fait face une femme victime de viol reçoit une mention spéciale au prix des nouvelles écritures.

En juin 2021, j’obtiens une bourse de soutien à la photographie documentaire contemporaine du CNAP pour mon sujet « Bangladesh, femmes en eaux troubles », puis, en octobre de cette même année, je suis lauréate de la bourse photographe de la fondation Jean-Luc Lagardère pour mon sujet sur les vendeuses de Khat dans la Corne de l’Afrique.

Au travers de mon parcours photographique, je m’attache à réaliser des sujets de société – en France comme à l’étranger – et ce pour la presse française et internationale. Je me tourne sensiblement vers les sujets abordant des injustices, les changements climatiques, sociaux comme encore les mouvements migratoires et ses conséquences. Pour se faire, je favorise le travail au long cours, souvent en immersion.